Les baskets (ancienne génération)
La principale différence avec la 3e génération (vendue 115€), c'est que le cuir intérieur n'est pas blanc (mais brun) et un peu plus glissant et fragile (il s'use chez certaines personnes).
Améliorations de la 2e génération :
- Changement de recette pour la semelle pour plus de résistance à l'abrasion (Perte de volume relative moyenne lors des tests à l'abrasion : 98 mm3 pour la v2 vs. 150 mm3 pour la v1)
- Passage d'une construction dite "cemented" à une construction dite "Strobel" pour plus de flexibilité et de légèreté (passage de 460 à 400g pour une pointure 38)
- Simplification du montage pour n'avoir qu'une seule pièce à l'arrière donc moins de fragilité
- Plus de mousse à l'arrière pour un meilleur maintien du talon
- Légère évolution des longueurs de pointures : elles sont maintenant légèrement plus grandes
- Attention : elles sont légèrement plus étroites au niveau des orteils que l'ancienne génération
- Des baskets de ville au look très soigné : un beau cuir grainé et pas “plastifié”, peu de coutures pour une ligne épurée, un logo discret gravé sur l’arrière.
- Elles ne sont pas prêtes de vous lâcher : cuir pleine fleur, semelles cousues, caoutchouc résistant à l'abrasion, entretien facile (surtout pour les noires)...
- On n’a pas oublié le confort de vos pieds : intérieur cuir, œillets d’aération, mousse épaisse autour de la cheville, semelle à mémoire de forme.
Bref, le meilleur rapport qualité-beauté-éthique-confort-prix.
Détails techniques
- Extérieur en cuir pleine fleur, la meilleure qualité (au fait, est-ce que le cuir c'est mal ? On a essayé de répondre à cette immense question dans cet article)
- Semelle résistante à l’abrasion (perte de volume relative en laboratoire : 98 mm3 vs. 182 mm3 et 199 mm3 pour les autres semelles testées, et vs 152 mm3 pour l'ancienne génération)
- Semelle collée puis cousue, pour une plus grande solidité
- Poids : environ 460g/chaussure (pour du 42), 10% plus légères que l'ancienne génération
- Lacets en polyester (recyclé) pour éviter qu’ils ne se cassent
- Oeillets d'aération pour évacuer la transpiration sans faire rentrer la pluie
- Oeillets et aglets métalliques sans nickel (pour les allergies)
- Largeur semelle intérieure au plus large : 8cm pour une pointure 38, 9 cm pour une pointure 44
- Drop : 4mm
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Peaux : Europe
- Tannage : Espagne (cuir extérieur)
- Semelles : Portugal
- Confection : Portugal
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Ces baskets vieilliront globalement très bien : si vous enlevez vos chaussures correctement (PAS en vous aidant de l'autre pied), la semelle ne se décollera pas et si vous l'entretenez bien, le cuir tiendra le coup. Quelqu'un qui a marché 600km avec ces baskets nous a même écrit : "ce cuir épais s'est maintenant bien assoupli, on dirait le fauteuil d'une vieille voiture de luxe, c'est magnifique".
Les trois principaux signes de vieillissement sont les suivants :
- Sur la version blanche, des éraflures pourront apparaître plus vite que sur certaines baskets grand public dont le cuir est plastifié (mais qui vont craqueler plus vite sur les plis et durer au final moins longtemps). Il faudra donc régulièrement les entretenir en suivant notre guide d'entretien, et ne pas hésiter à utiliser du "rénovateur blanc" (qu'on vend ici).
- La semelle jaunira légèrement. Cela est dû à un changement de la structure chimique de la gomme avec le temps : cela arrive sur tous les caoutchoucs synthétiques et on n'y peut malheureusement pas grand chose.
- La semelle va s'user à force d'abrasion. Cependant, très peu de personnes nous ont remonté l'avoir trouée, et seulement dans des cas d'usage longs et intensifs.
Conseils d'entretien
Avant de commencer, il arrive que les embouts des lacets aient laissé quelques traces sur la semelle blanche à cause du contact prolongé dans la boîte à chaussures. Pas d’inquiétude : frottez avec le dos d’une éponge (avec du produit vaisselle si besoin) et ça partira.
Et si vous vous demandez si vos baskets sont à la bonne taille, sachez qu'il vaut mieux qu'elles soient légèrement trop grandes que légèrement trop petites (elles ne pourront pas s'agrandir...). Et si par exemple, vous observez un très léger décollement du talon, sachez qu'il s'atténuera une fois que les baskets seront faites à vos pieds.
Passons maintenant aux conseils d'entretien : un cuir non entretenu va forcément tôt ou tard se dessécher, craqueler ou perdre sa forme. Et après, ce sera foutu : plus aucun retour en arrière ne sera possible, même si le cuir est d’excellente qualité. Au contraire, si vous y passez un peu de temps, vous pourrez garder vos baskets pendant des années.
La chose fondamentale à comprendre, c’est que le cuir est composé d’environ 5% de corps gras – ce sont eux qui lui donnent sa souplesse, sa résistance et son imperméabilité. S’ils s’échappent, le cuir se dessèche. Votre objectif est donc simple : maintenir le cuir gras.
Voici comment faire :
-> Il faut régulièrement le “nourrir”, au moins une fois tous les 6 mois. Idéalement avec un produit spécial type cire d’abeille comme celui-ci, très riche en matière grasse (éviter les crèmes hydratantes de salle de bain qui ne sont pas assez riches donc pas assez efficaces).
-> Si vos baskets prennent l’eau, faites-les sécher à l’air libre puis nourrissez le cuir. Eh oui : l’humidité chasse les corps gras (ce que vous devez savoir si vous avez déjà fait une vinaigrette : le vinaigre aqueux ne se mélange pas avec l’huile).
-> Evitez de les porter deux jours d’affilée, surtout si vous avez tendance à transpirer ou si le temps est pluvieux. Ça laissera à vos baskets le temps d’évacuer l’humidité.
Si vous avez acheté les baskets en blanc :
La deuxième chose à comprendre, c’est que le blanc, c’est salissant et qu'on verra les petites taches et éraflures plus facilement que sur une couleur foncée. D'ailleurs, sur notre cuir pleine fleur, ces éraflures pourront apparaître un peu plus vite que sur certaines baskets blanches dont le cuir est plastifié (comme celles d'une célèbre marque à trois bandes) mais qui vont craqueler plus vite au niveau des plis et durer au final moins longtemps. Pour nettoyer le cuir blanc, plein de tutos sont disponibles sur YouTube, mais pour être sûr de vous donner des conseils qui fonctionnent, on les a (presque) tous testés pour vous : voici sur ce lien le résultat avant/après sur des prototypes de baskets Loom.
Et voici le mode d’emploi qu’on vous recommande :
1/ D’abord, retirez les lacets : vous les mettrez dans votre prochaine lessive. S’ils vous semblent vraiment sales, vous pouvez d’abord les laisser tremper quelques minutes dans de l’eau avec un agent blanchissant que vous avez sous la main (ex : eau oxygénée / eau de javel / percarbonate de soude).
2/ Ensuite, enlevez les tâches et salissures sur le cuir et la semelle. Pour ça, mélangez un peu de savon (noir idéalement) dans de l’eau tiède, puis frottez ça partout sur vos baskets avec une vieille brosse à dents (faites attention à ne pas trop mouiller votre basket quand même, cf. nos conseils plus haut).
3/ S’il y a des taches récalcitrantes sur les contours des semelles ou sur le cuir, frottez-les avec une éponge... magique (celles vendues en rayon bricolage, avec une mousse abrasive). Vous la mouillez un peu et ça marche du tonnerre.
4/ Pour finir, il ne reste qu’à cacher les petites éraflures et raviver le blanc du cuir. Après avoir séché vos baskets, prenez un chiffon et appliquez un “rénovateur blanc” pour baskets (ils contiennent les mêmes types de pigments blancs qui ont été utilisés pour teindre le cuir de vos baskets, et honnêtement c’est indispensable d’en acheter un et ça tombe bien, on en vend chez Loom ici). Laissez sécher 30 minutes, et ré-appliquez une 2e fois si nécessaire.
Et enfin, pour reblanchir vos semelles (qui vont irrémédiablement finir par jaunir), vous pouvez appliquer de l'eau oxygénée sur la semelle avec un pinceau (ou une brosse à dents), la recouvrir de cellophane et laisser les baskets quelques heures en plein soleil. Ça les blanchira à nouveau :-) Encore plus efficace : remplacer l'eau oxygénée par un rénovateur de la marque Tarrago ! Plus d'informations sur ce site.
01.
Une semelle résistante
La raison principale pour laquelle on jette nos baskets, c’est parce que la semelle est trop usée. Alors on a testé différentes semelles en labo et on a choisi la marque la plus solide : Bolflex. Et pour qu’elle dure encore plus longtemps, on a rajouté un peu de matière au niveau des zones d’usure. Voir le résultat des tests.
02.
Arrêtez de décoller !
Pour éviter que vos semelles finissent par se faire la malle, elles sont collées puis cousues. C'est très résistant, mais il faut aussi y mettre du vôtre : déchaussez-vous avec les mains, pas en appuyant sur cette pauvre semelle avec votre autre pied !
03.
Du cuir solide et respirant
La plupart des marques de basket (comme une célèbre à trois bandes) utilisent du cuir recouvert, avec un aspect un peu “plastique”. Son avantage ? Il s’érafle un peu moins vite. Son problème ? Il est moins respirant et surtout, il craque plus vite au niveau des plis. On a préféré un cuir “pleine fleur” moins recouvert et donc plus respirant. Conséquence : sur la version blanche, des éraflures pourront apparaître un peu plus vite que la moyenne. Mais rien d’irréversible (contrairement aux craquelures) : ces baskets dureront longtemps si vous les entretenez régulièrement (et promis, ce n'est pas très compliqué).
04.
Sans ampoules la fête est plus cool
Plus il y a d’empiècements, plus il y a de coutures, ce qui rigidifie la basket au risque de la rendre inconfortable (dans le petit monde de la chaussure, on dit que ça diminue le "prêtant"). Chez nous, tout l’extérieur de la basket n’est constitué que d’une seule pièce de cuir : ça coûte plus cher mais c’est plus agréable.
05.
Tout confort
La semelle intérieure est en latex à mémoire de forme (et elle est amovible), on a ajouté deux mousses épaisses pour entourer la cheville, on a mis un antiglissoir en cuir retourné pour bien maintenir votre pied au niveau du talon et éviter que la doublure ne se troue à cet endroit. Et pour être sûr que vous ayez les pieds bien aérés, on a rajouté des oeillets sur le côté.
06.
Tant qu’on a la santé
La doublure intérieure est aussi en cuir : cela permet de mieux respirer, de moins garder l'humidité. Et pour les odeurs aussi, ça fait la différence. C'est vos collègues de vestiaire qui vont nous dire merci.
07.
Des lacets solides
Le lacet qui vous reste dans la main après avoir tiré un coup sec, ça vous est déjà arrivé ? Pas de risque ici : nos lacets sont en polyester (recyclé), plus résistant que le coton. Et on les glisse dans un passant de la languette pour qu’elle reste droite.
08.
Un travail en filière
La plupart des pièces de notre basket sont fabriquées dans un rayon de 50km autour de Porto, par un écosystème d’entreprises qui ont l’habitude de travailler ensemble. C’est ce qu’on appelle une “filière”. C’est un gage de qualité et de réactivité, ça évite que la basket n’aie à parcourir 40 000 km avant d’arriver chez vous et surtout, ça permet à un réseau d’entreprises locales de travailler en symbiose. C’est pas ça l’avenir de l’économie ?
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendus compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça qu'on vous envoie un autre e-mail de demande d'avis un an après votre achat – on demande même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Les réponses nous servent à améliorer nos vêtements et à donner des informations sur "comment ce produit va vieillir" dans nos pages produits. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients et nos clientes, on ne demande pas ces avis sur 100% des produits commandés : dès que nous avons suffisamment de données pour comprendre les points d’amélioration, nous arrêtons demander les avis à un an.