Le sweat à capuche
Pour construire ce sweat, on s’est servi des retours des clients sur nos vêtements similaires.
Grâce au hoodie :
- Nous avons choisi de ne pas proposer de couleurs unies trop foncées, qui finissent toujours par décolorer sur du 100% coton.
- Nous avons diminué un peu la taille de la capuche.
- Nous avons changé les coutures latérales pour éviter qu’elles ne boulochent avec le temps.
- Nous avons retiré les embouts métalliques au bout des cordons qui peuvent se décoller et tapent parfois dans les dents quand on court trop vite :)
- Nous avons remplacé les œillets métalliques (qui peuvent se décoller) par des œillets brodés.
- Nous avons choisi un cordon circulaire plutôt que plat : c’est une forme qui limite les risques d'éfilochage
Grâce au sweat :
Nous avons retravaillé les bords-côtes à la ceinture et aux poignets pour faire en sorte qu’ils se détendent le moins possible.
Pour ce sweat à capuche, on a développé un tissu dense (420g/m2) et 100% coton bio pour qu’il garde une belle tenue – on a juste ajouté un fil d’élasthanne dans la ceinture et les poignets pour éviter qu’il se détende. Pour la coupe, on a opté pour une silhouette affûtée et sans poche kangourou sur le devant, qui finit toujours par se détendre avec le temps.
Détails techniques
- 100% coton bio certifié GOTS
- Poids de 420g/m2 pour limiter la détente et la déformation
- Élasthane des bords côtes tricotés “en jersey”pour limiter la détente
- Intérieur en "French Terry", c’est-à-dire des petites boucles plates pour rendre la matière respirante
- Filature dite “compact” : les fibres ont été bien parallélisées, pour une meilleure résistance au boulochage
- Oeillets brodés, capuche en 3 panels, cordon fixé et cylindrique
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Tissu certifié OEKO-TEX® sans substances nocives pour la santé
- L'écru n’a pas été obtenu par teinture, il s'agit de la couleur naturelle du coton : cela veut dire moins de produits chimiques et moins de gaz à effet de serre
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
> En savoir plus sur nos usines
- Tricotage, teinture et confection : Portugal
- Filature (couleurs chinées) : Portugal
- Filature (couleurs unies) : Turquie
- Coton : Turquie
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire de très bons sweats à capuche 100% made in France, comme ECCLO
Pourquoi le fil uni vient de si loin ?
Nous avons cherché un fil en coton bio de bonne qualité, produit le plus proche possible. Nous aurions préféré une filature portugaise mais, à notre connaissance, il n’existe pas d’usine faisant du fil “compact“ 100% coton uni certifié GOTS dans le pays.
Pourquoi le coton vient de si loin ?
En réalité, c’est difficile de faire plus près. Si quelques irréductibles gaulois arrivent à en faire pousser dans leur champs, la culture du coton est marginale en Europe. Les endroits les plus proches où on peut s’approvisionner sont l’Egypte, la Turquie et la Grèce.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Ce sweat à capuche restera en très bon état, sans jamais boulocher. Il pourra légèrement se détendre. Comme sur tous les vêtements en coton, les couleurs foncées passeront légèrement avec les lavages. La couleur écru pourra légèrement s'éclaircir au fil des lavages (ce qui est dû aux agents azurants présents dans les lessives).
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Le sweat à capuche a un coût environnemental de 1612 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% polyester, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 4465 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière polyester, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 02/12/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Garder la forme
Vous nous avez remonté que le principal problème de vos sweats à capuche, c’est la déformation. On a donc choisi une densité de maille de 420g/m2 suffisamment lourde pour limiter la détente. Et après avoir retourné le problème dans tous les sens, on a supprimé la poche kangourou : avec un tissu 100% coton, cette poche finit toujours par se détendre et bailler.
02.
Des bords-côtes qui ne détendent pas
Pour trouver la manière de tricoter nos bords-côtes sans qu’ils se détendent, on a dépensé pas loin de 1000€ de tests laboratoire. Et bingo, on a trouvé la solution : il fallait tricoter l’élasthanne “en jersey” – schéma sur ce lien si vous aimez la technique. Ça n'a l’air de rien mais ça divise par 3 la détente (pour être précis, l’allongement résiduel après 1 minute est de 11.2% vs. 32.3% pour une incrustation de fil d’élasthanne classique). Bref, les bords-côtes à la ceinture et aux poignets garderont leur forme avec le temps.
03.
Un cordon bien fixé
Notre cordon, on l'a fixé en haut de la capuche pour qu'il ne se fasse pas la malle dans la machine à laver. On a choisi une forme circulaire plutôt que plate, pour éviter qu’il s’effiloche. Enfin, les œillets sont brodés, donc pas de risques qu’ils se décollent… et aussi c’est joli non ?
04.
Intérieur sport
A l'intérieur, notre sweat est en "French Terry", un molleton avec des boucles plates non grattées. Oui, c’est moins doux que lorsque les boucles sont grattées pour donner un effet duveteux. Mais l’avantage, c’est que c’est plus respirant : vous pouvez mettre ce sweat pour bouger sans étouffer, et pas (seulement) rester dans le canapé.
05.
C'est beau, c'est bio
Le gros problème écologique du coton dit "conventionnel", c'est qu'on utilise généralement énormément de pesticides et engrais de synthèse, un drame pour la biodiversité et les agriculteurs. Pour ce sweat, nous n'utilisons que du coton bio certifié GOTS . On s’est aussi assuré que le tissu soit inoffensif pour votre peau : il est certifié Oeko-tex et on le lave avant de vous l’envoyer.
06.
Plus c’est écru, moins ça pollue
Notre sweat écru n’est pas teint : il a la couleur naturelle du coton tel qu’il a été récolté dans les champs. Et ça change tout. Parce que teindre des vêtements nécessite 1) plein de produits chimiques 2) beaucoup d’eau et 3) de l’énergie pour la chauffer. Bilan : on minimise le risque de rejets toxiques, on épuise moins les nappes phréatiques et on réduit de 15% ses émissions de gaz à effet de serre. Et en plus, cette couleur est canon, non ?
07.
Made in Portugal
Pourquoi produire en Europe ? Cela garantit des conditions de travail décentes pour les travailleurs. On est sûrs que l’usine traite ses déchets et ses eaux usées selon la réglementation de l’U.E. C’est assez proche pour nous permettre de régulièrement rendre visite aux usines. Cela évite que nos vêtements ne parcourent des milliers de kilomètres. Cela maintient une industrie et des savoir-faires textiles à un niveau local. On continue ?
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.