La culotte
C’est la toute première génération de notre culotte. Pour la construire, on s'est basé sur un questionnaire où vous avez été plus de 700 à nous répondre, et on a utilisé le même (super) tissu que le boxer homme, éprouvé depuis déjà deux ans.
Sur les dernières productions, on a légèrement remonté la taille car certaines clientes la trouvaient trop basse.
Cette culotte en coton bio est :
- douce, grâce à la finesse du coton égyptien
- résistante : pour retarder l'apparition des trous, on a utilisé un fil double-retors (deux fils retordus entre eux comme pour faire un câble)
- confortable : pas d'étiquette qui gratte, d'élastiques qui cisaillent les cuisses ni de coupe qui rentre dans les fesses
- échancrée ce qu’il faut, le juste milieu entre Pamela et mère Teresa
Détails techniques
- Tissu 96% de coton biologique certifié GOTS, 4% d’élasthanne
- Coupe pas trop échancrée
- Utilisation de coton longues fibres double retors pour éviter les trous à l'entrejambe
- Fibres de coton très fines pour la douceur et le confort
- Des élastiques qui résistent bien à la détente et qui ne cisaillent pas les cuisses ou la taille
- Une coupe pensée pour être confortable : pas trop échancrée, ne cisaille pas la taille et ne rentre pas dans les fesses
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Tissu certifié Oeko-tex sans substances nocives pour la santé
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Coton et filature : Egypte
- Tricot, teinture et confection : Portugal
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire du 100% made in France, comme Le Slip Français.
Pourquoi le coton vient de si loin ?
En réalité, c’est difficile de faire plus près. Si quelques irréductibles Gaulois arrivent à en faire pousser dans leur champs, la culture du coton est marginale en Europe. Les endroits les plus proches où on peut s’approvisionner sont l’Egypte, la Turquie et la Grèce.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
La culotte restera en très bon état, se détendra très peu et ne trouera pas de sitôt (sur le boxer qui utilise le même tissu, seule une petite poignée de clients nous ont remonté des trous après plusieurs années de porter). Néanmoins, comme tous les vêtements en coton, elle perdra légèrement en douceur et brillance avec les lavages.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
La culotte a un coût environnemental de 105 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 308 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière coton conventionnel, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 02/12/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Pas de trous avant longtemps
Pour tricoter cette culotte, on a retordu deux fils entre eux comme pour faire un câble (c’est ça qu’on appelle “double-retors”). Les trous mettent donc plus de temps à apparaître dans les zones de frottement à l’entrejambe. Pour en être certain, on a testé cette “résistance à l’abrasion” en laboratoire et notre matière a obtenu les meilleures notes : rupture à 35 000 cycles vs. 20 à 30 000 cycles pour les autres matières testées.
02.
Doux comme de la soie
Le coton de Gizeh, c’est la crème de la crème du coton égyptien (0,4% de la production du pays). Sa particularité : des fibres très longues (plus de 3,6 cm quand la moyenne est de 2,5 cm) pour la résistance et très fines pour la douceur. C’est ce coton, en version bio certifiée GOTS, qu’on utilise pour la culotte.
03.
Le confort d'abord
Notre priorité (après la résistance) : le confort. On a donc développé une coupe pas trop échancrée (qui a le temps de remettre 100 fois sa culotte qui rentre dans les fesses, à part Nadal ?) et qui ne serre pas trop la taille. Au niveau de l’entrejambe, on a ajouté un “gousset”, une pièce de tissu rectangulaire entre l’avant et l’arrière de la culotte qui évite de se sentir trop serrée, qu’on a fixé des deux côtés pour éviter qu'il ne roulotte ou se détende. On a choisi des élastiques qui tiennent sans faire mal et on a supprimé cette @#!’ d’étiquette qui gratte toujours pile en bas du dos.
04.
Pas de marquage à la culotte
Pour que la démarcation sous les pantalons soit la plus discrète possible, on a privilégié un montage plat avec un élastique fin pour limiter la "bosse" sur les bords de la culotte. Certes, ça ne sera pas aussi discret qu’un string, mais mille fois plus confortable.
05.
C'est beau, c'est bio
Le gros problème écologique du coton dit "conventionnel", c'est qu'on utilise généralement énormément de pesticides et engrais de synthèse, un drame pour la biodiversité et les agriculteurs. Nous n'utilisons que du coton certifié GOTS, cultivé en agriculture biologique. On s’est aussi assuré que cette culotte soit inoffensif pour votre peau : le tissu est certifié Oeko-tex et on le lave avant de vous l’envoyer.
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.