Le t-shirt coton bio
C’est la 1e génération de ce t-shirt. Mais on ne part pas de zéro, puisqu’on utilise la même matière que pour la dernière génération du t-shirt homme.
Le classique du vestiaire, mais avec des détails qui comptent. Un col fin et pas trop ouvert pour l'élégance. Un tissu plutôt dense pour un joli tombé et pour limiter la déformation, les trous… et la transparence. Un fil dit "compact" où les fibres de coton sont bien parallélisées pour qu’il soit doux et ne bouloche pas. Et parce que l'éthique, c'est au moins aussi important que la qualité, il est fabriqué au Portugal et 100% coton bio.
Détails techniques
- 100% coton bio certifié GOTS
- Densité élevée entre 150g/m2 et 180g/m2 (selon les couleurs et les productions) pour limiter la détente et la déformation
- Filature dite “compact” : les fibres ont été bien parallélisées, pour une meilleure résistance au boulochage
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Tissu certifié Oeko-tex sans substances nocives pour la santé
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Coton : Turquie
- Filature (chinés) : Portugal
- Filature (unis) : Turquie
- Confection, tricotage et teinture : Portugal
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire des t-shirts 100% made in France, comme 1083.
Pourquoi le fil vient de si loin ?
Nous avons cherché un fil en coton bio de bonne qualité, produit le plus proche possible. Nous aurions préféré une filature portugaise mais, à notre connaissance, il n’existe pas d’usine faisant du fil “compact“ 100% coton uni certifié GOTS dans le pays.
Pourquoi le coton vient de si loin ?
En réalité, c’est difficile de faire plus près. Si quelques irréductibles gaulois arrivent à en faire pousser dans leur champs, la culture du coton est marginale en Europe. Les endroits les plus proches où on peut s’approvisionner sont l’Egypte, la Turquie et la Grèce.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Le t-shirt restera en très bon état, se déformera peu et ne boulochera pas du tout. Comme pour tous les vêtements en coton, les couleurs foncées vont légèrement passer avec les lavages et le blanc pourra jaunir à cause de la transpiration ou du déodorant (mais nos clientes ont réussi à le rattraper à chaque fois grâce au percorbanate de soude, tutoriel ici).
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Le t-shirt coton bio a un coût environnemental de 422 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 1384 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière coton conventionnel, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 02/12/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Égalité dans la qualité
Vous êtes nombreuses à nous dire que les t-shirts femme du commerce sont trop fins et finissent par se déformer avec le temps… Pour éviter cela, on a repris le même tissu que celui de notre t-shirt homme : il est un peu plus épais que la moyenne (180g/m2) mais c’est juste ce qu’il faut pour limiter la déformation et que la version blanche ne soit pas trop transparente. Plus lourd, il serait trop rigide, plus léger, il se détendrait.
02.
Voilà de la bouletteoche
Pour un fil de t-shirt solide, il faut des fibres longues (check) et beaucoup de torsion : le nôtre a été filé par une machine “compact”, ce qui donne un fil très retordu. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire que ce t-shirt ne boulochera pas (la preuve : il obtient une note de 4,5/5 aux tests de boulochage).
03.
Pourvu que ça dure
Pour que la couleur tienne bien, on teint le tissu avant qu'il ne soit découpé et cousu. Le t-shirt est stabilisé avec un traitement vapeur puis pré-lavé pour ne pas rétrécir la première fois que vous le passerez à la machine. Et pour être sûr que ça marche vraiment, on a testé tout ça en laboratoire :
- Résistance des couleurs : note de 4-5/5 (c’est quasi impossible de faire mieux sur un t-shirt 100% coton).
- Rétrécissement au lavage <3% (c’est quasi impossible de faire moins).
- Vrillage < 3% (ça veut dire que les coutures ne vont presque pas tourner au fil des lavages).
04.
La coupe des championnes
Après avoir demandé leur avis à plus de 2000 personnes, voilà ce qu’on a fait :
- Une coupe légèrement près du corps, parce que c’est ce que vous vouliez
- Pas trop courte, pour pouvoir porter le t-shirt aussi bien rentré qu’en dehors du pantalon
- Un peu d’espace aux aisselles, pour ne pas qu’il soit trempé au premier coup de stress
- Des manches qui ne vont pas qu’aux petits bras et qu’on peut porter retroussées
- Un col rond, fin et un peu ouvert, qui fait un joli cou (à notre humble avis)
05.
Pas d'effort, que du confort
On l’a fait essayer à plein de filles aux morphologies différentes pour être sur qu’il vous aille, que vous fassiez du A ou du D. Et pour nous assurer que ce t-shirt vous laissera vivre, on l’a beaucoup porté. Parce qu’on trouve qu’un vêtement beau mais pas confortable, c’est vraiment du gâchis.
06.
C’est beau, c’est bio
Le gros problème écologique du coton dit "conventionnel", c'est qu'on utilise généralement énormément de pesticides et engrais de synthèse pour le faire pousser, un drame pour la biodiversité et les agriculteurs. Nous n'utilisons que du coton certifié GOTS, cultivé en agriculture biologique. On s’est aussi assuré que ce t-shirt soit inoffensif pour votre peau : le tissu est certifié Oeko-tex et on le lave avant de vous l’envoyer.
07.
Made in Portugal
Pourquoi produire en Europe ? Cela garantit des conditions de travail décentes pour les ouvrières. On est sûrs que l’usine traite ses déchets et ses eaux usées selon la réglementation de l’U.E. C’est assez proche pour nous permettre de régulièrement rendre visite aux usines. Cela évite que nos vêtements ne parcourent des milliers de kilomètres. Cela maintient une industrie et des savoir-faires textiles à un niveau local. On continue ?
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.