Le t-shirt coton bio
25€ pour un t-shirt, ce n’est pas donné. Mais pour faire moins cher, il faudrait sacrifier :
- les personnes qui l’ont fabriqué : la confection, la teinture, le tricotage et la filature de ce t-shirt sont réalisés au Portugal - quand la plupart des vêtements du marché sont importés de pays où les salaires dans les usines sont très insuffisants pour vivre dignement.
- la biodiversité : ce t-shirt est en coton bio, car c’est la seule manière de ne pas participer à l'extinction massive des insectes et de ne pas mettre les agriculteurs en danger. Cet engagement à un prix : le coton bio coûte 50% de plus que le conventionnel.
- la qualité : en plus de ce que vous pouvez lire sur cette page, ce t-shirt est prélavé pour qu’il ne rétrécisse pas chez vous, garanti sans substance toxique pour votre santé, pris en charge en cas de défaut… Et cette exigence a aussi un coût.
En fait, vous trouverez très difficilement un t-shirt réunissant toutes ces caractéristiques pour seulement 25€. Si on arrive à vendre à ce prix, c’est qu’on économise sur plein de choses : on ne fait pas de pub, pas de promos, pas de collections et on n’a pas d’actionnaires un peu trop gourmands qui nous demandent de faire toujours plus d’argent.
D'ailleurs, ce prix n'a pas bougé depuis 2018 !
Améliorations de la 4e génération :
- Il est maintenant en coton bio
- Il est un peu plus lourd : passage à 180g/m2 pour toutes les couleurs vs 150g/m2 avant
- Sa coupe est un peu plus ajustée que la génération précédente
- Le prix est 5€ plus élevé que le t-shirt 3e génération : il nous coûte en moyenne 20% plus cher à fabriquer
Améliorations de la 3e génération :
- Nouveau col avec double surpiqûre
- Taille légèrement plus grand que la 2e génération.
Améliorations de la 2e génération :
- Suppression de la poche qui avait tendance à tirer sur le tissu et à former des trous
- Manches légèrement rallongées et resserrées
- Aeilleure stabilité des couleurs
- Augmentation de la densité du t-shirt blanc à 170g/m2 pour n'avoir aucune transparence
Le classique du vestiaire, mais avec des détails qui comptent. Un col “rapporté” pour l'élégance. Un tissu plutôt dense pour un joli tombé et pour limiter la déformation. Un fil dit "compact" où les fibres de coton sont bien parallélisées pour qu’il soit doux et ne bouloche pas. Et parce que l'éthique, c'est au moins aussi important que la qualité, il est fabriqué au Portugal et 100% coton bio.
Détails techniques
- 100% coton
- Coton bio certifié GOTS
- Poids 180g/m2
- Filature dite “compact” : les fibres ont été bien parallélisées, pour une meilleure résistance au boulochage et pour plus de douceur
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Tissu certifié Oeko-tex sans substances nocives pour la santé
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
> En savoir plus sur nos usines
- Confection, tricotage et teinture : Portugal
- Filature (chinés) : Portugal
- Filature (unis) : Turquie
- Coton : Turquie
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire de très bons t-shirts 100% made in France, comme 1083.
Pourquoi le fil vient de si loin ?
Nous avons cherché un fil en coton bio de bonne qualité, produit le plus proche possible. Nous aurions préféré une filature portugaise mais, à notre connaissance, il n’existe pas d’usine faisant du fil “compact“ 100% coton uni certifié GOTS dans le pays.
Pourquoi le coton vient de si loin ?
En réalité, c’est difficile de faire plus près. Si quelques irréductibles gaulois arrivent à en faire pousser dans leur champs, la culture du coton est marginale en Europe. Les endroits les plus proches où on peut s’approvisionner sont l’Egypte, la Turquie et la Grèce.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Le t-shirt se déformera peu et ne boulochera pas du tout.
Comme pour tous les vêtements en 100% coton, les couleurs vont perdre en intensité avec les lavages et le blanc pourra jaunir à cause des déodorants et de la transpiration (mais nos clients ont réussi à le rattraper à chaque fois grâce au percarbonate de soude, tutoriel ici).
Le col deviendra moins rigide avec le temps et nécessitera un repassage pour retrouver sa forme.
Chez une poignée de personnes, un trou est apparu à l'endroit où le tissu frotte contre le bouton du jeans ou la boucle de la ceinture, ce qui peut arriver pour les t-shirts 100% coton et de poids équivalent (c'est-à-dire pas "heavyweight").
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Le t-shirt coton bio a un coût environnemental de 528 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 1728 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière coton conventionnel, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 02/12/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Tout est bon dans ce coton
Pour faire un t-shirt de qualité, il faut : 1) Du coton avec des fibres pas trop courtes : check. 2) Une bonne densité : notre t-shirt pèse 180 g/m2, un poids qui évite la transparence. Plus lourd, il serait trop rigide, plus léger, il se détendrait. On voulait aussi que ce t-shirt soit doux et ne bouloche pas, c'est pour ça qu'on a opté pour une filature "compact", qui parallélise bien les fibres de coton.
02.
Pour qu'il dure longtemps, très longtemps
Pour que la couleur tienne bien, on teint le tissu avant qu'il ne soit découpé et cousu. Le t-shirt est stabilisé avec un traitement vapeur puis pré-lavé pour ne pas rétrécir la première fois que vous le passerez à la machine.
03.
C'est pas nous qui le disons
Pour être sûr de la résistance de nos produits, on les teste en laboratoire. Voici les résultats pour notre t-shirt :
- Résistance des couleurs : note de 4-5/5 (c’est quasi impossible de faire mieux sur un t-shirt 100% coton)
- Rétrécissement au lavage <3% (c’est quasi impossible de faire moins)
- Vrillage < 3% (ça veut dire que les coutures vont très peu tourner après lavage)
- Boulochage : note de 4-5/5 (c’est une très bonne note, en comparaison, un t-shirt Primark obtient une note de 2/5)
04.
Du coton bio
Le gros problème écologique du coton dit "conventionnel", c'est qu'on utilise généralement énormément de pesticides et engrais de synthèse, un drame pour la biodiversité et les personnes dans les champs...
Nous n'utilisons que du coton certifié GOTS, cultivé en agriculture biologique. On s’est aussi assuré que ce t-shirt soit inoffensif pour votre peau : le tissu est certifié OEKO-TEX et on le lave avant de vous l’envoyer.
05.
100% made in Portugal
Pourquoi produire en Europe ?
Cela garantit des conditions de travail décentes pour les travailleurs. On est sûrs que l’usine traite ses déchets et ses eaux usées selon la réglementation de l’U.E. C’est assez proche pour nous permettre de régulièrement rendre visite aux usines. Cela évite que nos vêtements parcourent des milliers de kilomètres. Cela maintient une industrie et des savoir-faires textiles à un niveau local...
On continue ?
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.