Le short molleton
C’est la première génération de notre short en molleton mais on ne part pas de zéro : on a choisi une matière similaire à celle de notre jogging, mais un peu plus lourde pour qu’elle se tienne sans le bord-côte au bout.
Le short parfait pour chiller au soleil, traîner sur le canapé et ne plus paumer ses clés. Pour le confort, on a choisi un tissu “sweat” et une taille élastiquée. Pour le style, une coupe droite et un gris chiné lumineux. Pour la résistance, un coton bio dense avec une pointe de polyester. Et pour ne plus paumer vos clés, donc, une poche zippée à l’arrière.
Détails techniques
- Composition : 87% coton bio OCS 13% polyester
- Le polyester permet de limiter la déformation mais également de doubler la résistance à l’abrasion : résistance de 50 000 cycles vs. seulement 25 000 avec du 100% coton
- Densité élevée de 410 g/m2
- Intérieur en “French Terry”, des petites boucles plates pour rendre la matière respirante
- Poche zippée à l’arrière, pour ne pas perdre vos clefs ou votre monnaie
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Tissu certifié OEKO-TEX® sans substances nocives pour la santé
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Tricotage, teinture et confection : Portugal
- Filature : Turquie
- Coton : Turquie, Inde, Soudan
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire des shorts 100% made in France comme Le Slip Français.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Ce short vieillira très bien : grâce au chiné, la couleur résiste bien aux UV et les tâches se voient peu. La couleur sauge, elle, deviendra moins profonde avec les lavages (comme pour tous les vêtements en coton).
Il risque d’un peu se déformer au fil des années (mais moins qu’une version 100% coton), sauf au niveau de la ceinture grâce à la bande élastique.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Le short molleton a un coût environnemental de 918 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% polyester, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 2718 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière polyester, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 20/01/2025 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
Conseils d'entretien
Faites un noeud aux cordons avant de le passer en machine, sinon ils risquent de disparaitre dans la ceinture.
Il passe en machine à 40 degrés mais mieux vaut le laver à 30°C : c'est aussi efficace, bien plus écolo et ça prolongera sa durée de vie. Ensuite, lavez-le à tout prix à l’envers pour éviter les décolorations et tout risque de boulochage.
Vous pouvez le mettre au sèche-linge (ça arrive...) mais si c’est le cas, faites-le à basse température (i.e. en mode délicat ou synthétique) pour ne pas qu’il perde son élasticité.L’idéal pour sa durée de vie et pour la planète est de le sécher en le posant à plat, sur un séchoir à linge ou une serviette.
Bien sûr, c'est du coton, pas du kevlar : malgré tous nos efforts, il se peut qu’il y ait un très léger rétrécissement au premier lavage. Pas d’inquiétude, c’est normal et ça se stabilisera par la suite.
01.
Confortable comme un sweat
On voulait proposer un short moins formel et plus confortable que notre short. Pour ça, on a développé un “molleton” dense (ou “French Terry”), une matière généralement utilisée pour les sweats et dont les bouclettes absorbent la transpiration. On a mis une ceinture élastiquée pour qu’il tienne à la taille sans trop serrer, un cordon pour l’ajuster et une poche zippée à l’arrière (comme ça, pas besoin de prendre un sac à dos juste pour vos clefs).
02.
Un chiné calculé
Côté couleur, on n’a pas choisi ce gris chiné au hasard. D’abord, il durera longtemps : la couleur résiste bien aux UV et les taches se voient moins sur une surface qui n’est pas homogène. Et aussi, la nuance qu’on a choisie – légèrement plus claire que ce qui se fait en général – le rend plus lumineux et plus facile à assortir.
03.
10% sur toutes les jambes !
Nos premiers prototypes étaient en 100% coton. Problème : des trous se formaient rapidement à l’entrejambe et la matière se détendait. On a donc rajouté un petit peu de polyester et de poids pour arriver à nos fins. Résultat ? Un short suffisamment dense pour se tenir, et suffisamment solide pour être porté tout le temps, de la terrasse d’un café jusqu’à votre canapé.
04.
C'est beau, c'est bio
Le gros problème écologique du coton dit “conventionnel”, c’est qu’on utilise généralement énormément de pesticides et engrais de synthèse, un drame pour la biodiversité et les agriculteurs. Même s’il est plus cher et plus rare, nous n'utilisons que du coton cultivé en agriculture biologique.
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendus compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça qu'on vous envoie un autre e-mail de demande d'avis un an après votre achat – on demande même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Les réponses nous servent à améliorer nos vêtements et à donner des informations sur "comment ce produit va vieillir" dans nos pages produits. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients et nos clientes, on ne demande pas ces avis sur 100% des produits commandés : dès que nous avons suffisamment de données pour comprendre les points d’amélioration, nous arrêtons demander les avis à un an.