Les chaussettes en coton
C'est la génération finale de nos chaussettes : après plus de 3 ans de recul et d'avis de nos clientes, on pense avoir trouvé le juste équilibre entre confort, qualité, éthique et prix. Plus d'infos dans cet article.
Améliorations de la 2e génération :
- Passage au coton bio
- Zone de polyamide derrière le talon légèrement plus haute pour éviter l'apparition de trous liés au frottement de la chaussure
- Gomme de serrage en "nid d'abeille", une structure légèrement alvéolée qui offre un meilleur maintien et marque moins à la cheville qu'un bord-côte classique
- Indication de la taille sous la plante des pied, pour éviter les mélanges si plusieurs personnes ont des chaussettes Loom à la maison :)
- Vous vous voulez savoir comment on s'y est pris ? C'est par ici.
«Elles sont 15 fois plus solides qu’une marque premium suisse» – c’est le verdict du laboratoire qui a testé nos chaussettes. Leur secret ? Des renforts à la pointe et au talon en Cordura, un fil issu du monde militaire très résistant à l’abrasion. Pour le reste, nos chaussettes sont en fil d'Écosse, un coton mercerisé doux et résistant, avec un joli élastique en structure "nid d'abeilles" pour ne pas vous étrangler le mollet. Fabriquées dans le Tarn par une équipe d’experts passionnés qui ont pris le temps de travailler avec nous sur ces chaussettes d'exception.
Détails techniques
- 75% coton certifié GOTS, 24% polyamide dont Cordura, 1% élasthanne
- Chaussettes majoritairement en fil d’Écosse, un coton mercerisé doux et résistant
- Renforcées aux talons et aux pointes par du Cordura, quatre fois plus résistant à l’abrasion que le nylon classique
- Renforcées sous la plante des pieds et sur le tendon d'achille par du polyamide
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Pour en savoir plus, lisez cet article
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Cordura et fil d'Ecosse : Italie
- Polyamide : Espagne
- Élasthanne : France
- Tricotage : France (Tarn)
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Ces chaussettes tiendront longtemps : d'après nos données, les chaussettes du marché ont 1 chance sur 10 de passer le cap des 3 ans... contre 8 sur 10 pour les nôtres (plus d'infos ici)
Cependant, il nous est déjà arrivé d'avoir des remontées de trous, notamment par des personnes avec des ongles particulièrement durs ou qui portent des chaussures de sécurité. Plus probable : de fines bouloches pourront apparaître sur les zones de frottement, notamment au niveau du tendon d'Achille... mais rien qui ne résiste à un rasoir à bouloche, tutoriel ici.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Les chaussettes en coton ont un coût environnemental de 122 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 427 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière coton conventionnel, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 07/10/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Le Cordura : la solidité des vêtements militaires
Pour éviter les trous à la pointe et au talon, les chaussettes utilisent habituellement du nylon. Nous, on a choisi du Cordura, une fibre quatre fois plus résistante à l’abrasion, notamment utilisée pour les vêtements militaires.
02.
Le fil d'Écosse : la qualité des princes.
Sur le reste de la chaussette, on a choisi du fil d'Écosse italien, un fil de coton utilisée dans les chaussettes de luxe. Il a été traité pour lui donner plus de résistance et d’affinité à la teinture. Il est confortable et fait moins transpirer que les matières synthétiques.
03.
Un élastique qui tient (sans faire de garrot)
Pas de risque que les chaussettes descendent au ras des baskets : on a choisi une gomme large et tricotée en "nid d'abeille", une structure légèrement alvéolée qui offre un bon maintien sans trop serrer la cheville.
04.
Aucun talon d’achille.
Enfin, disons un talon d’achille bien protégé : on a ajouté du polyamide sur les zones semelle et tendon. Mais uniquement sur l’extérieur pour que la peau reste en contact avec le coton : c’est plus doux et ça évite de transpirer.
05.
Une couture très fine.
A la place d’une couture classique sur le dessus du pied, les deux bords de la chaussette sont assemblés “maille à maille”. Notre atelier a investi dans une machine dernière génération qui fait encore mieux le travail qu’à la main. Résultat ? Une qualité parfaite et aucune surépaisseur gênante quand vous enfilez vos mocassins à glands chaussures.
06.
Des tailles ajustées.
Notre système de taille est aussi au service de la résistance : en choisissant des pas de trois tailles seulement (37-39 ; 40-42 ; 43-45), la chaussette est plus ajustée à votre pied et provoque moins de frottements inutiles (si trop grande) ou d’étirement (si trop petite). Et puis ça vous fera moins d’ampoules aussi :)
07.
15 fois plus résistantes que les meilleures.
Pour tester nos chaussettes, on a fait simple : on les a confrontées à une marque de chaussettes suisse qui gagne tous les tests de résistance conventionnels, et qui se sont trouées au bout de 10 000 cycles. Les nôtres ? Au bout de 150 000. Le labo nous l’a certifié : ils n’avaient jamais vu ça. Voir les résultats
08.
Made in France par des pros
Nos chaussettes sont tricotées et assemblées dans le Tarn, par une équipe d’experts passionnés qui ont pris le temps de travailler avec nous sur ce tricotage en Cordura. C’est aussi une des dernières usines de France qui pratique encore le remaillage à la main, récemment labellisée “entreprise du patrimoine vivant”.
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.