Le pull col montant
C’est la première génération de ce pull. Pour le construire, on a fait pas mal d’essayages avec des volontaires, et on a réutilisé la même laine que pour le pull côtelé homme.
On voulait un pull qui ait de l’allure : on a opté pour une coupe plutôt ample, un col montant et des épaules déportées. Et on voulait un pull qui tienne bien chaud : on l’a donc tricoté à partir d’un fil “cardé” (c’est-à-dire légèrement poilu) de laine mérinos supergeelong, issue de la première tonte du mouton. Le tout made in Roanne, berceau du textile français.
Détails techniques
- 100% laine mérinos supergeelong pour la douceur : il s’agit de la laine issue de la toute première tonte de l'agneau, la plus douce.
- Laine certifiée mulesing free pour le bien-être animal
- Fil cardé, c’est-à-dire légèrement “poilu”, qui retient plus la chaleur qu’une version peignée (qu’on utilise sur notre pull classique par exemple)
- Utilisation d’un fil chaînette (les fils de laine sont retordus entre eux en laissant de l’air à l’intérieur) et serrage maximal du point de tricot pour limiter le boulochage.
- Coupe légèrement oversize, épaules déportées et col montant.
- Attention : CE PULL NE PASSE PAS EN MACHINE (voir conseils d’entretiens plus bas)
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Laine : Afrique du Sud et Amérique du Sud
- Filature et teinture : Italie
- Tricotage et assemblage : Portugal
Pourquoi pas de la laine de moutons français ?
Parce qu’elle est hélas moins fine que celle de l’hémisphère sud et parce que la filière française a presque totalement disparu. On vous explique tout ça plus en détails sur cette page.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
La magie de la laine, c’est que c’est élastique : ce pull se déformera très peu. Si les manches se détendent un peu, vous pouvez les resserrer avec un coup de fer comme expliqué ici.
Peu de risques de trous aux coudes grâce à l'épaisseur de la matière.
Il pourrait parfois légèrement boulocher sur les zones de frottement, par exemple sur les flancs... mais rien qui ne résiste à un coup de rasoir à bouloches (et plus vous enlevez les bouloches, moins elles risquent de réapparaître).
Les plus gros risques avec ce pull en laine, ce sont les mites, si elles s'installent dans votre placard ! Alors un petit article à lire ici pour les empêcher de débarquer chez vous. Et puis bien sûr, les accrocs et autres fils tirés. Notre conseil : restez à distance des agrafes et du Capitaine Crochet. Et si c’est trop tard, voilà un petit tuto pour réparer votre pull.
Conseils d'entretien
CE PULL NE PASSE PAS EN MACHINE : eh oui, la laine feutre et rétrécit quand elle est frottée et trempée dans l’eau chaude. Mais on peut s’en passer : la laine, c'est anti-bactérien et ça ne retient pas les odeurs. Donc pas besoin de laver ce pull, aérez-le juste de temps en temps.
Si vraiment vous y tenez, lavez-le à la main : laissez tremper dans l’eau tiède avec un peu de shampoing ou de lessive spéciale laine, frottez délicatement les taches avec les doigts puis rincez à l’eau froide. Et sinon, les machines à laver ont généralement des programmes “laine” – à ne pas confondre avec les “délicats” qu’il ne faut jamais utiliser pour la laine !
Pour ne pas déformer votre pull, ne l’essorez surtout pas en le tordant avec les mains et ne le séchez pas sur cintre. Séchez-le à plat, sur un étendoir ou une serviette.
01.
Chaud et douillet
Utiliser de la laine, c’est déjà une bonne base pour faire un pull qui tient chaud. On a choisi une version bien douce : la supergeelong, issue de la première tonte de l’agneau mérinos. Et le must, c’est de choisir une laine cardée (c’est-à-dire légèrement “poilue”). Bref, avec ce pull en supergeelong cardée, vous serez dans un cocon de chaleur.
02.
Limiter les bouloches
On ne va pas se mentir : la laine, ça peut boulocher. La laine cardée (poilue), encore plus. Pour limiter le phénomène, on a choisi un fil “chaînette”, où les bouts de laine sont retordus entre eux en laissant de l’air à l’intérieur. Nos tests ont montré qu’en associant ce type de fil à un tricot bien serré, on arrive à sacrément réduire le boulochage. Et pour celles qui persistent à apparaître, on peut s’en débarrasser avec un coup de rasoir à bouloches de temps en temps.
03.
Un bien beau pull
Pour ce pull, on voulait une forme moderne et facile à porter. On a donc dessiné une forme avec un peu de volume, un col qui monte sur le cou et des épaules déportées. Côté couleur, le beige légèrement chiné va éclairer votre hiver, et cet aubergine sombre va souligner cette aura mystérieuse qui vous caractérise si bien (non ?).
04.
Relocalisation en cours
Cela fait plusieurs années qu’on tricote la plupart de nos pulls au Portugal. Pour celui-là, on tente un début de relocalisation : il est made in France, plus précisément _made in Roanne, _berceau du textile français. En produisant plus localement, ça nous coûte aussi plus cher : on réduit un peu notre marge mais, à notre échelle, on aide à maintenir le savoir-faire et l’emploi en France.