La robe t-shirt
C’est la première génération de notre robe t-shirt, mais on ne part pas de zéro : on est parti de la matière qu’on a utilisé pour le t-shirt heavyweight homme.
Une robe mi-longue pour l’élégance, avec un joli volume pour ne pas mouler, et fendue sur les côtés (parce que personne n’aura votre liberté de penser de marcher). Pour éviter qu’elle ne se déforme avec les années, on a choisi une matière qui a de la tenue, tricotée à partir d’un gros fil de coton (bio) “open-end”, une technique de filature inventée dans les années 70 et qui enchevêtre solidement les fibres entre elles. On obtient un toucher et un grain un peu irrégulier, comme sur les beaux t-shirts qu’on trouve en vintage. À porter avec ou sans ceinture.
Détails techniques
- 100% coton bio certifié GOTS
- Col renforcé avec double surpiqûre, pour une meilleure tenue
- Matière dense : entre 220 et 250 g/m2 selon les couleurs (plus la couleur est foncée, plus le tissu est lourd) grâce à un gros fil de titrage 16/1. Excellente résistance à la déformation : sur des jerseys de coton, plus le tissu est lourd, moins il se déforme (voir les résultats de nos tests)
- Filature “open-end” comme sur les t-shirts vintage, qui donne du grain à la matière au fur et à mesure des lavages et qui assure la robustesse : quasi pas de boulochage (car les fibres sont bien enchevêtrées les unes avec les autres), zéro vrillage (car le fil n’est pas torsionné contrairement à la filature classique dite “ringspun”).
- Coupe droite et manches courtes, plus confortable et aérée pour les jours de chaleur
- Longueur mi-mollet
- Ceinture amovible
- Logo discret brodé sur l’arrière de l’épaule
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Tissu certifié Oeko-tex sans substances nocives pour la santé
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Filature, tissage, teinture, et confection : Portugal
- Coton : Turquie
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire des robes T-shirts 100% made in France, comme La Gentle Factory.
Pourquoi le coton vient de si loin ?
En réalité, c’est difficile de faire plus près. Si quelques irréductibles gaulois arrivent à en faire pousser dans leur champs, la culture du coton est marginale en Europe. Les endroits les plus proches où on peut s’approvisionner sont l’Égypte, la Turquie et la Grèce.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Grâce à la densité élevée de la matière, cette robe t-shirt se déformera peu. Grâce à son fil “open-end” aux fibres bien enchevêtrées, elle ne boulochera pas. Et comme le fil n’a pas subi de torsion lors de la filature, elle ne vrillera pas. Néanmoins, comme pour tous les vêtements en 100% coton, les couleurs vont perdre en intensité avec les lavages et l’exposition au soleil.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
La robe t-shirt a un coût environnemental de 908 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% polyester, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 2286 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière polyester, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 07/10/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Plutôt féminine ? Ou décontractée ?
Dans une matière avec une belle tenue, nous avons dessiné une robe mi-longue pour l’élégance, avec un joli volume pour ne pas mouler, et fendue sur les côtés (parce que personne n’aura votre liberté de penser de marcher). En bonus, la ceinture si vous voulez souligner votre taille et assumer un look plus féminin.
02.
Contre déformation, bon poids
Toutes les robes t-shirts en coton subissent invariablement le même sort : au fil des années, elles s’élargissent (surtout en bas). On ne peut pas changer ce triste destin, mais on peut faire en sorte qu’il arrive le plus tard possible : en développant une maille dense (environ 220g/m2), tricotée à partir d’un gros fil de coton bio, on a développé une matière qui se déformera moins que la moyenne. Eh oui : sur des jerseys de coton, plus le tissu est lourd, moins il se déforme (voir les résultats de nos tests).
03.
Une matière qui a du grain
La densité ne fait pas tout, la filature joue aussi beaucoup. La quoi ? La filature, c’est-à-dire la technique utilisée pour transformer les fibres de coton en fil. On a choisi la technique “open-end” inventée dans les années 70 : les fibres de coton sont complètement enchevêtrées ensemble. Résultat ? Quasi pas de boulochage, zéro vrillage… et un toucher irrégulier, comme sur les vêtements vintage.
04.
Un col qui se tient
À partir de ce même gros fil, on a tricoté un col simple et dense, qu’on a fixé avec une double surpiqûre pour qu’il se pose bien. Même fil = même bénéfice : dites adieu aux ondulations et autres déformations, ce col résistera bien mieux aux assauts du temps que ceux de vos robes t-shirts classiques.
05.
À porter tous les jours
Oui, vous sentirez la qualité en enfilant cette robe t-shirt. Non, vous n’allez pas vous affaisser sous son poids : grâce à sa coupe droite, même si sa matière est plus épaisse que la moyenne, vous pouvez la porter toute l’année, qu’il pleuve… ou qu’il fasse une chaleur inquiétante pour un mois d’octobre. Et avec ce grain un peu irrégulier que donne le fil “open-end”, plus vous la laverez, plus elle aura du caractère, plus vous allez l’aimer.
06.
Bio ET Local
Du coton bio parce que ça protège la biodiversité dans les champs et qu’on aime les insectes (SAUF LES MOUSTIQUES). Et du local, parce qu’on aime les choses bien faites : de la filature à la confection, en passant par la teinture ou le tricotage, toutes les étapes de fabrication sont faites dans un rayon de 50km autour de Porto, la capitale du jersey de qualité (et du vin éponyme beaucoup plus alcoolisé qu’il n’y paraît, hips).
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.