La chemise col officier
C’est la toute première génération de la chemise col officier. Pour la coupe et la confection, on s’est servi des retours des clients sur nos autres chemises.
L’avantage du col officier, c’est qu’il peut se porter ouvert pour un look décontracté, ou fermé quand l'élégance est de rigueur. Et avec ce tissu en mélange de lin et de coton, vous aurez le meilleur des deux mondes : de la texture et de la respirabilité, du confort et de la solidité.
Détails techniques
- 55% coton et 45% lin
- Se lave en machine classique, comme n’importe quelle chemise
- Poids 125g/m2
- Teinture sur le fil, pour une meilleure tenue des couleurs
- Boutons en résine solide, dont un de rechange cousu sur l’étiquette de composition
- Boutonnière du dernier bouton horizontale, pour donner de l’aisance au ventre
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Col officier, peut se porter ouvert ou boutonné
- Coupe semi-ajustée
- Tissu certifié OEKO-TEX® sans substances nocives pour la santé
- Attention ! Sur cette production, le coton n’est pas bio : ce n’est pas ce que nous voulions, mais il y a eu un malentendu avec notre usine et nous nous en sommes rendu compte trop tard, le tissu étant déjà produit. Sur les prochaines productions, nous veillerons à utiliser du coton bio, comme pour tous nos autres vêtements.
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Tissage et confection : Portugal
- Filature : Turquie (coton) et Lituanie (lin)
- Coton : Etats-Unis
- Lin : France
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire des chemises en lin 100% made in France, comme Splice.
Pourquoi le coton vient de si loin ?
En réalité, le coton vient toujours de loin. Si quelques irréductibles gaulois arrivent à en faire pousser dans leur champs, la culture du coton est marginale en Europe.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Le lin va s’assouplir avec le temps et les lavages : cette chemise froissera donc de moins en moins et sera de plus en plus agréable à porter. Et grâce à son col officier (qui n’est pas replié sur lui-même comme sur les chemises classiques), elle ne risque pas de s’élimer au niveau du cou.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
La chemise col officier a un coût environnemental de 670 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 1965 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le lin a un impact environnemental assez faible comparé à la matière coton conventionnel, notamment car il consomme peu d'eau, qu'il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce), et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 09/10/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Ce col est cool
Au début, on voulait l’appeler “col mao” mais ça n’aurait pas été juste : quand le col peut se boutonner, il s’appelle “officier”. Et il faut dire qu’il donne fière allure. À porter ouvert sur la plage, ou fermé pour la classe.
02.
Du lin pour respirer
Le lin peut absorber presque 50% d’humidité de plus que le coton. Autrement dit, avec cette chemise, vous transpirerez moins pendant les grosses chaleurs. Mais elle sera aussi très agréable en hiver : le lin est une fibre creuse qui emprisonne l’air et donc isole du froid. Et puis cette matière a quelque chose de magique : plus on la lave, plus elle s’assouplit, plus elle devient belle et confortable (d’où l'intérêt des draps “en lin lavé” d’ailleurs).
03.
Du coton pour la praticité
Le lin, c’est bien mais il a aussi des limites : ça froisse, ça se déforme et c’est un peu rêche au départ. C’est pour cette raison qu’on l’a mélangé à du coton : on garde ses propriétés et on atténue ses défauts.
04.
Une matière pleine de relief
Si vous vous approchez du tissu, vous verrez de beaux effets de textures, comme des lignes horizontales irrégulières. C’est la magie du fil de lin qu’on a mis dans la trame : cette fibre donne un superbe grain au tissu.
05.
Les petits détails qui durent
Le col officier s’usera moins vite que les cols classiques de chemise : comme il est moins rigide, moins de risque qu’il ne jaunisse ou ne s’élime. On a arrondi les angles des poignets pour que les frottements les abîment moins et on a mis des boutons de rechange si par malheur, il y en a un qui vous lâchait.
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.