• 100% laine super 120’s de la maison italienne Vitale Barberis Canonico : une laine peignée, très douce et avec un joli tombé
• 0% d'élasthanne : pas besoin, la laine est naturellement élastique
• Tissu en flanelle, c’est-à-dire légèrement gratté pour un toucher duveteux, et pour mieux garder la chaleur
• Laine “peignée”, c’est-à-dire une laine où on a retiré les fibres plus courtes pour une meilleure résistance à l’abrasion (deux fois meilleure que les autres, cf. nos tests labo).
• Densité 173g/m2 et fils en double-retors (deux fils torsadés ensemble), pour une meilleure résistance
• Couleur chinée : plus profonde, plus riche… et on y voit moins les taches ou les réparations.
• Lavage à la main ou en programme laine (mais vous ne devriez pas en avoir besoin : la laine évacue naturellement les odeurs quand on l’aère)
• Coupe semi-slim : facile à porter et flatteuse pour la plupart des morphologies
• Ceinture avec élastique dans le dos pour plus de confort
• Poche arrière qui ferme avec un zip (pour ne pas semer les pièces de monnaie dans le canapé)
• Ourlet de 4 cm replié à l’intérieur (pour rallonger le pantalon)
• Fermeture bouton + crochet pour une meilleure tenue
• Zips YKK : les plus solides qu’on connaisse

• Laine : Australie, Nouvelle Zélande
• Filature, teinture, tissage : Italie
• Confection : Portugal

Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire de très bons pantalons en laine made in France, comme Belleville.

Pourquoi pas de la laine de moutons français ?
La filière de transformation de la laine a hélas quasiment disparu en France, notamment sous la concurrence des pays de l'hémisphère sud... Il est aujourd'hui très difficile pour nous de trouver sur le marché des fils français dans le prix et la qualité que nous souhaitons, mais certaines marques comme Laines Paysannes ou Ardelaine parviennent à faire de très belles pièces en laine française.

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Ce pantalon devrait très bien vieillir et éviter deux syndromes des pantalons qui s'usent : pas de décoloration (la laine garde très bien les couleurs) et pas de déformation (la laine retrouve naturellement sa forme après avoir été étirée).
Le seul désavantage de la laine, c’est que c’est moins résistant à l’abrasion que le coton : ce n’est pas le pantalon à mettre tous les jours si vous allez au travail à vélo ou si vous rampez souvent sur du gravier (même si on a choisi une laine dite “peignée”, où on a retiré les fibres plus courtes, ce qui donne une résistance à l'abrasion deux fois meilleure que les laines classiques – résistance à 18 000 cycles vs. 10 000 cycles dans nos tests labo).
Par contre (et ce n’est pas intuitif), le tissu étant très doux, il risque moins de trouer à l’entrejambe que vos gros jeans épais et rugueux – plus d’explications sur le pourquoi du comment ici.

Last but not least : cette laine n’est pas traitée – si elle est lavée normalement en machine,  elle va feutrer et rétrécir (voici sur cette photo ce qui risque d’arriver si vous le faites. Mais si les instructions de lavage sont respectées, il n’y aura aucun problème (lavage main ou programme laine). 

Le pantalon en flanelle a un coût environnemental de 1839 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.

Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% polyester, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 2296 points.

Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :

• Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
• La matière : la laine a un impact environnemental assez important, notamment parce que les moutons rejettent du méthane lors de leur digestion, un gaz à fort effet de serre. C’est pour cette raison que la différence entre l’impact de notre produit et celui de la fast fashion n’est pas très importante. Cependant, contrairement à la matière polyester, la laine a de gros avantages : elle est à la fois chaude (grâce à ses propriétés isolantes), indéformable (la fibre est très élastique), respirante (elle évacue la transpiration) et anti-odeurs (elle empêche le développement des bactéries).
• La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
• Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.

Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.

Calcul effectué par Loom le 02/12/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.