Le pantalon workwear
C’est la première génération de notre pantalon workwear. C’est la première fois qu’on utilise un tissu 100% coton sur un pantalon et c’est aussi la première fois qu’on fait une coupe droite (c’est-à-dire plus large que d’habitude). Par contre, on a testé et ajusté des prototypes pendant plusieurs mois avant de le commercialiser.
Ce pantalon à la coupe droite (plus ample que notre jean classique et notre chino) est taillé dans un canevas 100% coton bio bien épais - et bien français, puisque le tissu est fabriqué dans les Vosges. Des grandes poches plaquées sur l’avant parce que c’est pratique et joli, et une teinture _garment dyed _pour un rendu patiné : on a pensé ce pantalon pour que vous puissiez faire des trucs dedans, sans peur de l'abîmer ou le tacher.
Détails techniques
- Composition : 100% coton bio certifié GOTS.
- Tissu résistant en canevas épais (355g/m2), double retors chaîne et trame.
- Tissé en France, chez Manufacture Textile des Vosges.
- Coupe droite (un peu plus ample aux jambes que notre chino et notre jean) pour plus de confort. Quand on utilise un tissu épais et sans élasthane, une coupe plus large est nécessaire pour permettre le mouvement.
- Poches frontales type “fatigue pant”, profondes et visible + 1 poche à l’arrière, fermée par un bouton.
- Teinture garment dyed (i.e. après que le pantalon ait été confectionné), pour donner un aspect moins lisse et patiner plus joliment. Cliquez ici pour en savoir plus.
- Zip braguette "YKK".
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous.
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Coton : Turquie
- Filature et tissage : France
- Confection et teinture : Portugal
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire des très beaux pantalons workwear 100% made in France comme Not Too Ballsy.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Le tissu est épais, l’armure nattée très solide et les fils utilisés sont double retors : ce pantalon devrait mieux résister aux trous et aux déchirures que la plupart de ceux de votre armoire.
Par contre, la couleur _garment dyed _va rapidement se patiner : oui, c’est joli mais surtout, ça permet de moins voir les accrocs, taches et autres accidents qui arrivent forcément avec un pantalon de travail. Si vous voulez retarder ce phénomène, lavez-le sur l’envers.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Le pantalon workwear a un coût environnemental de 1219 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 4255 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière coton conventionnel, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 28/08/2025 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
Conseils d'entretien
La toile est assez rigide et pourrait ressortir de la machine avec des marbrures pas très esthétiques si vous le lavez sur l’endroit. Pour éviter cela, lavez votre pantalon sur l’envers à 30°, avec le zip et le bouton fermé, dans une machine pas trop chargée et avec un essorage pas trop fort (800 tours).
S’il est froissé, un petit coup de fer (sur l’envers aussi) ne peut pas lui faire de mal.
Et enlevez bien les mouchoirs en papier de votre poche avant de lancer la machine !
01.
Un tissu épais et français
Un pantalon très solide, ça commence par un tissu très solide. On a opté pour un canevas bien épais, avec des fils doubles retors (c’est-à-dire retordus entre eux comme pour faire un cable) dans les deux sens du nattage. Bon, pour être honnête, on n’a rien inventé : ce tissu, c’est une des spécialités de la Manufacture Textile des Vosges, une usine implantée dans les Vosges (comme son nom l’indique) depuis 1939… et reprise par ses salariés en 2014, alors qu’elle était sur le point de disparaître.

02.
Un coupe droite
Notre tissu épais est 100% coton (bio) : pour être confortable dedans, on ne peut pas “tricher” avec de l'élasthanne. On a donc développé une coupe droite - plus ample que ce qu’on fait d’habitude - pour laisser à vos jambes leur liberté de penser mouvement. Ça tombe bien, c’est à la fois une coupe moderne… et la coupe historique des pantalons de travail.

03.
Les marques du temps
Dans l’esprit _workwear _(où les vêtements sont mis à rude épreuve), on a choisi un gros canevas, parce que ça résiste bien aux trous et aux déchirures. A l’avant, on a dessiné des grandes poches pratiques (et typiques des pantalons de l’armée américaine). Et on a opté pour une teinture _garment dyed _(faite directement sur le pantalon après confection) plus irrégulière et qui se patine bien.

04.
Au plus proche, au plus bio
Tissé dans les Vosges, puis confectionné et teint au Portugal, ce pantalon est le fruit d’une industrie locale. Et même si le coton utilisé vient de plus loin (difficile de faire autrement), on s’est assuré qu’il soit bio (certifié GOTS).
