La surchemise en twill
C’est la première génération de notre surchemise en twill, mais on ne part pas de zéro : on est reparti de la coupe de notre surchemise en laine et de notre surchemise en velours (malin non ?).
Le twill, c’est un tissu particulièrement robuste dont l’armure dessine un motif en diagonale – comme pour les jeans par exemple. Avec ce twill fabriqué dans les Vosges, ses deux poches à rabat et sa couleur légèrement patinée, cette surchemise a un petit côté workwear qui vous donnera un look décontracté (et conviendra parfaitement à votre flegme naturel).
Détails techniques
- 100% coton bio certifié GOTS
- Gros twill 3/1 (twill signifie “sergé” en français, c’est-à-dire un tissu qui marque les diagonales comme sur un jean) à la densité élevée de 355g/m2 pour une meilleure résistance dans le temps
- Tissu de chez Telatex, une usine des Vosges réputée pour sa qualité
- Boutons solides, fixation renforcée par la technologie Ascolite, boutons de rechange cousus sur l’étiquette de composition
- 2 poches extérieures à rabat et une à l'intérieur, pour pouvoir l’utiliser comme veste si vous sortez
- Teinture garment dyed (i.e. sur le vêtement déjà confectionné et non pas sur le rouleau de tissu) pour un rendu moins lisse et une meilleure patine avec le temps
- Tissu certifié Oeko-tex sans substances nocives pour la santé
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Coton : Turquie
- Filature et tissage : France
- Confection et teinture : Portugal
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire des surchemises 100% made in France, comme Kidur.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Cette surchemise va s’assouplir avec les lavages pour devenir de plus en plus confortable. La couleur va se patiner avec le soleil, les machines et le temps – ça rendra votre surchemise unique. Donc vraiment pas de risque sur ce produit, c’est vraiment une pièce robuste.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
La surchemise en twill a un coût environnemental de 1201 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 4887 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière coton conventionnel, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 16/06/2025 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
Conseils d'entretien
Avant de passer votre surchemise en machine, ouvrez bien tous les boutons, dépliez le col et mettez-la sur l’envers : cela protège le tissu et les plis du col des frottements. Lavez à 30° (essorage pas trop fort pour éviter les plis difficiles à repasser) puis faites-la sécher sur un cintre en replaçant bien le col. Il ne vous reste plus qu’à l’enfiler pour rejoindre les docks où le poids et l’ennui vous courbent le dos.
01.
Une surchemise solide
La base, c’est un tissu solide. Pour ça, on a été toquer à la porte de Telatex, une usine des Vosges née en 1840 qui fait (entre autres) du très beau workwear. On a trouvé un gros twill 3/1, un tissu particulièrement robuste dont l’armure dessine un motif en diagonale - comme pour les jeans - de densité 355g/m2. Et dans les détails aussi, on a pensé à sa longévité : points d’arrêt sur les coutures des poches, fixations des boutons renforcées avec la technologie Ascolite, poignets arrondis pour ralentir l’usure. Vous risquez de l’avoir sur le dos pour un bout de temps.
02.
Un look décontracté
Impossible d’avoir l’air guindé avec cette veste-là, son tissu au relief marqué et ses deux grosses poches à rabat. La teinture garment dyed – faite directement sur le vêtement et non sur le rouleau de tissu – donne un coloris irrégulier qui se patinera avec les lavages. Vous pouvez porter cette surchemise à l’intérieur mais aussi pour sortir – elle peut faire office de veste grâce à sa poche intérieure. Pour un look oversize, ou pour pouvoir la mettre par-dessus un gros pull, prenez une taille au-dessus de d’habitude.
03.
Au plus proche, au plus bio
Tissée dans les Vosges, puis confectionnée et teinte au Portugal, cette surchemise est le produit d’une industrie locale. Et même si le coton utilisé vient de plus loin (difficile de faire autrement), on s’est assuré qu’il soit bio (certifié GOTS).
