Les chaussettes côtelées
C’est la première génération de nos chaussettes côtelées, mais on ne part pas de zéro : pour les construire, on s’est inspiré du système de renfort qui existe déjà sur nos chaussettes en coton, dont la durée de vie est particulièrement longue (plus de détails ici).
Des chaussettes style "sport" qui ont le souci de l’éthique : le coton est bio et la fabrication est portugaise. Pour retarder l’apparition des trous, on a rajouté un fil de nylon qu’on a tricoté en “vanisage” sous le talon, les orteils et la plante des pieds : cette technique permet d’orienter le coton (plus doux) vers l’intérieur, côté peau et le nylon (plus solide) vers la chaussure. Et parce qu'on n'est pas là pour souffrir, le coton est peigné et donc tout doux pour vos pieds.
Détails techniques
- 78% coton bio, 20% polyamide, 2% élasthanne
- Majorité de coton, qui génère moins d’odeurs et sera plus agréable que des chaussettes 100% synthétiques
- Coton peigné et filature “ringspun” pour plus de douceur
- Bouclettes sous la plante du pied, pour plus de confort et d’amorti
- Coutures plates pour ne pas gêner lors des mouvements
- Bord-côte autour de la plante des pieds, pour éviter que les chaussettes glissent
- Pour retarder l’apparition des trous, on a rajouté un fil de nylon qu’on a tricoté en “vanisage” sous le talon, les orteils et la plante des pieds : cette technique permet d’orienter le coton (plus doux) vers l’intérieur, côté peau et le nylon (plus solide) vers la chaussure. Résistance > 100 000 cycles sur cette zone / 24 000 sur les zones non renforcées. Voir les résultats.
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Tricotage : Portugal
- Fil : Turquie, Portugal
- Coton : Inde
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Nous n’avons pas réussi à développer ce modèle avec son renfort particulier chez notre fabricant de chaussettes français habituel, nous nous sommes donc tournés vers le Portugal pour ce développement. Il n'empêche que d’autres marques arrivent à faire de très bonnes chaussettes côtelées 100% françaises comme Bleu Forêt.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Grâce à leur épaisseur et au renfort en nylon, ces chaussettes résisteront très bien aux trous sur la plante des pieds, le talon et la pointe. Comme toutes les chaussettes blanches, elles risquent de griser avec le temps – mais cela se rattrape avec du percabonate de soude, recette ici.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Les chaussettes côtelées ont un coût environnemental de 183 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 600 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière coton conventionnel, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 11/11/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Du coton pour la douceur
Ces chaussettes sont principalement en coton, tout simplement parce que c’est plus agréable (et que ça génère moins d’odeurs) que des chaussettes en matières synthétiques. Notre coton est bio (comme d’habitude) mais aussi “peigné” : c'est-à-dire qu’on a enlevé les fibres courtes, ce qui le rend (encore) plus doux.
02.
Du nylon pour la résistance
Pour qu’elles tiennent plusieurs années sans trouer, on a rajouté un fil de nylon qu’on a tricoté en “vanisage” sous le talon, les orteils et la plante des pieds : cette technique permet d’orienter le coton (plus doux) vers l’intérieur, côté peau et le nylon (plus solide) vers la chaussure. Résultat en laboratoire : comme nos chaussettes classiques plébiscitées pour leur résistance, elles supportent plus de 100 000 cycles de frottement (vs 10 000 pour un modèle sans renfort).
03.
Pour vous aider à bouger
Que vous les portiez pour le sport ou pour le style, on ne vous jugera pas. Par contre, on a fait en sorte qu’elles vous aident à bouger. Pour les zones en contact avec le sol, l’intérieur est en bouclettes qui jouent le rôle d’amorti. La couture du dessus est fine pour ne pas vous gêner. Et on a fait un tricotage spécial autour de la plante des pieds pour éviter que les chaussettes ne glissent.
04.
Éthiques jusqu’au bout des pieds
Elles sont principalement en coton bio (pour éviter de détruire la biodiversité), elles sont fabriquées au Portugal (où les salaires permettent de vivre dignement) et, pour éviter la mode jetable, ces chaussettes sont conçues pour durer longtemps.
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.