Le débardeur côtelé
C’est la première génération de ce débardeur. Pour ne pas se tromper sur la coupe, on a fait de nombreux essayages (merci aux volontaires).
Un débardeur doux grâce à son coton bio peigné, confortable grâce à l’élasticité de son tricot côtelé, et résistant grâce à un fil d'élasthanne de gros diamètre qui empêche la déformation. À porter avec ou sans soutien-gorge (promis, le blanc n’est pas transparent), sous une chemise pour donner de la profondeur à votre tenue, ou tout seul pour un déménagement ou un déjeuner sur l’herbe : les occasions ne manquent pas de montrer vos beaux bras.
Détails techniques
- Composition : 95% coton bio certifié GOTS, 5% élasthanne
- Fil de coton peigné, filature ringspun pour plus de douceur et de résistance
- Fil d'élasthanne de gros diamètre, pour une meilleure résistance à la déformation
- Tricotage en côte 2:2, un point naturellement élastique pour épouser la forme du corps
- Densité de 225g/m2, pour une bonne résistance aux trous et pour une meilleure opacité (le blanc n’est pas transparent).
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Coton : Turquie
- Filature, tricotage, teinture, confection : Portugal
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire de très bons débardeurs 100% made in France, comme Les Tricots Marcel.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Comme pour tous les vêtements en coton, les couleurs risquent de passer avec les lavages et le blanc pourra jaunir à cause des déodorants et de la transpiration (ça se rattrape grâce au percarbonate de soude, tutoriel ici). Mais pour l’instant, les testeuses ne nous ont pas remonté d’usure particulière. En particulier, il se détend très peu avec les portés et reste doux après les lavages.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
a un coût environnemental de 340 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 1260 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière coton conventionnel, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 03/09/2025 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
Conseils d'entretien
Pour qu’il vous accompagne pendant des années, lavez-le sur l’envers à 30°C avec des couleurs similaires et faites-le sécher à l’air libre si possible. Vous avez maintenant les coudées franches pour porter des trucs lourds (ou juste bronzer des épaules).
01.
Confort et douceur
Le Marcel a été inventé pour avoir les coudées franches tout en se protégeant des courants d’air. Et pour ça, il faut qu’il soit près du corps, d’où ce tricot en “côtes” naturellement stretch, dans lequel on a glissé un fil d’élasthanne. Et on a utilisé du coton peigné bien doux pour obtenir un débardeur super confortable à porter.

02.
Pas de déformation
C’est le problème des vêtements près du corps : avec le temps, les portés et les lavages, ils finissent par se déformer. On a donc choisi un fil d’élasthanne suffisamment gros (le “Lycra 40” si vous aimez la technique) pour obtenir une déformation très faible (3 ou 4 fois moins que d’autres mailles qu’on a testées). Ce débardeur va vous mouler longtemps.

03.
Comment ça se porte ?
Avec ou sans soutien-gorge (promis, le blanc n’est pas transparent), tout seul pour la fraîcheur ou sous une chemise si on veut donner de la profondeur à sa tenue, pour un déménagement ou un déjeuner sur l’herbe : les occasions ne manquent pas de montrer vos beaux bras.

04.
Bio et local
Le gros problème écologique du coton dit “conventionnel”, c’est qu’on utilise pour le faire pousser énormément de pesticides et engrais de synthèse, un drame pour la biodiversité et les agriculteurs. Pour ce débardeur, on a choisi du coton bio certifié OCS. Et il n’est pas fabriqué à l'autre bout du monde, dans des pays où les salaires dans les usines sont très inférieurs à ce que les ONG appellent "salaire vital" ou "salaire de subsistance". Ce débardeur est made in Portugal – ça veut dire que les personnes qui le fabriquent gagnent assez pour vivre dignement.
