Le débardeur
C’est la 1re génération de ce débardeur. Pour le construire, on s’est basé sur les mesures de notre t-shirt femme.
Sur les dernières productions, grâce aux retour des premières clientes, nous avons réajusté la coupe et diminué l'échancrure aux aisselles et dans le dos.
Du Tencel (une fibre produite à partir de pulpe de bois) pour un toucher frais et un joli tombé, du coton (bio) pour la tenue et un fil d'élasthanne pour éviter qu’il se déforme avec les années : trois ingrédients qui donnent une matière belle, confortable et solide pour notre débardeur. Côté coupe, on a pris en compte les retours de nos premières clientes pour développer une forme près du corps mais pas moulante. Pour ne rien sacrifier, ni au confort, ni au style.
Détails techniques
- 64% lyocell (marque Tencel) pour un joli tombé
- 32% coton bio certifié OCS pour la douceur
- 4% élasthanne pour éviter la déformation
- Poids 180g/m2
- Coupe ajustée sans être moulante
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Tissu certifié OEKO-TEX® donc sans substances nocives pour la santé
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
> En savoir plus sur nos usines
- Filature, tricotage, teinture et confection : Portugal
- Lyocell : Autriche
- Coton : Tanzanie
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire de très bons débardeurs 100% made in France, comme 1083 ou Le Slip Français.
Pourquoi le coton vient de si loin ?
En réalité, le coton vient toujours de loin : si quelques irréductibles gaulois arrivent à en faire pousser dans leurs champs, la culture du coton est marginale en Europe. Pour ce débardeur, le fil est directement acheté par notre tricoteur et il n'est pas possible de choisir l'origine du coton.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Le débardeur restera en très bon état et se détendra très peu. Cela fait moins d'un an qu'on le commercialise, mais aucun signe de vieillissement ne nous a été remonté à date.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Le débardeur a un coût environnemental de 339 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% viscose, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 885 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le Tencel est plus respectueux de l'environnement que la matière viscose, habituellement utilisée par la fast fashion pour ce type de tombé. Les deux matières sont fabriqués à partir de pulpe de bois, mais le Tencel est fabriqué avec des solvants non toxiques dans des usines en circuit à boucle quasi-fermée.
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 02/12/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
“Ajusté mais pas moulant”
Quand on a développé la coupe, on avait 2 objectifs : que vous soyez à l’aise et qu’elle tombe bien. Résultats : l’ouverture dans le dos est assez grande pour vous aérer, il y a un peu de place sous les aisselles, et normalement on ne devrait pas voir votre poitrine quand vous vous penchez. Et à la demande générale, la forme est “ajustée mais pas moulante”.
02.
Qui ne colle pas à la peau
Après avoir fait pas mal d’essais en 100% coton, on a finalement choisi une matière composée majoritairement de lyocell. Elle tombe joliment, elle ne colle pas à la peau et son toucher est frais et doux.
03.
Cache tétons
Ce débardeur est un peu plus épais que la moyenne (180g/m2), juste ce qu’il faut pour que la version blanche ne soit pas transparente. Plus lourd, il serait trop rigide, plus léger, vos photos Insta seraient censurées.
04.
Conçu pour durer
On a choisi une matière relativement dense pour éviter les trous, on a teint le tissu avant confection pour diminuer la décoloration et on a prélavé ce débardeur pour qu’il ne rétrécisse pas chez vous. Bref, on l’a pensé pour que vous puissiez le ressortir chaque été.
05.
Déformation professionnelle
Le problème des débardeurs, c’est qu’ils finissent par s’élargir avec le temps. Pour limiter cela, on a ajouté un fil d’élasthanne : c’est plus confortable mais surtout, ça permet une meilleure résistance à la déformation. D'après nos tests, ce débardeur se déforme 3 fois moins que la même version sans élasthanne.
06.
C'est beau, c'est bio
Le gros problème écologique du coton dit "conventionnel", c'est qu'on utilise généralement énormément de pesticides et engrais de synthèse pour le faire pousser, un drame pour la biodiversité et les agriculteurs. Ce débardeur est en coton certifié OCS, cultivé en agriculture biologique. On s’est aussi assuré que ce t-shirt soit inoffensif pour votre peau : le tissu est certifié OEKO-TEX et on le lave avant de vous l’envoyer.
07.
Made in Portugal
Pourquoi produire en Europe ? Cela garantit des conditions de travail décentes pour les ouvrières. On est sûr que l’usine traite ses déchets et ses eaux usées selon la réglementation de l’U.E. C’est assez proche pour nous permettre de régulièrement rendre visite aux usines. Cela évite que nos vêtements ne parcourent des milliers de kilomètres. Cela maintient une industrie et des savoir-faires textiles à un niveau local. On continue ?
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.