Le jean droit
C’est la première génération de notre jean droit femme, mais on ne part pas de zéro : pour le construire, on s’est appuyé sur les retours d’expérience de nos précédents pantalons et on a fait pas mal d’essayages avec des volontaires (merci à elles !).
Un coupe droite taille mi-haute, pour allonger les jambes sans vous étouffer et souligner la taille sans aplatir les fesses. Un denim italien en coton bio, un peu épais pour retarder l’apparition des trous, avec une pointe de stretch pour le confort. Et un indigo avec une belle profondeur, en version brute ou légèrement délavée, qui va se patiner avec le temps. Au final, un jean qui devrait vieillir aussi bien que vous.
P.S : On taille un peu plus grand que la moyenne donc si vous hésitez entre deux tailles, choisissez plutôt la taille la plus petite (ex. si entre 40 et 42, prenez un 40).
Détails techniques
Tissu
- 98% coton bio (GOTS), 2% élasthanne pour le confort
- Le tissu vient de chez Candiani, maison italienne réputée pour ses denims haut de gamme et ses pratiques environnementales pionnières
- Autour de 450 grammes par m2 (13 oz) : un tissu un peu plus épais que la moyenne, pour qu’il se tienne bien et résiste aux trous aux genoux. Résultats de résistance contre laine abrasive : 80 000 cycles avant apparition de trous
- Tissu assez souple et peu rugueux pour retarder l’apparition des trous à l’entrejambe, liés aux frottements du tissu contre lui-même (cuisse contre cuisse ou cuisse contre fesse). Résultats de résistance tissu contre tissu : plus de 280 000 cycles avant apparition de trous, au-dessus de tous les autres du marché qu’on a testés.
Coupe
- Taille mi-haute, au nombril ou juste en dessous, pour allonger les jambes sans vous étouffer
- Coupe ajustée aux fesses et aux cuisses, sans vous serrer pour autant
- Jambe droite (la largeur est la même tout le long de la jambe) : c’est confortable et ça convient à toutes les morphologies
- Longueur intermédiaire (entre 30 et 32) : si vous le trouvez trop long, vous pouvez le replier ou faire un ourlet
- On taille un peu plus grand que la moyenne : si vous hésitez entre deux tailles, choisissez plutôt la taille la plus petite (ex. si entre 40 et 42, prenez un 40).
Et le reste
- Teinture indigo avec un colorant pigmentaire, qui va se délaver avec les années (prenez la couleur “bleu moyen” si vous n’aimez pas que la couleur change trop)
- Zips YKK : les plus solides qu’on connaisse
- Jean prélavé pour qu’il ne rétrécisse pas chez vous
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Confection : Portugal
- Filature, teinture, tissage : Italie
- Coton : Ouganda, Tanzanie
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire de très bons jeans 100% made in France, comme 1083.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Ce jean restera en très bon état, en particulier la couleur se patinera au fur et à mesure du temps. Néanmoins, il va vieillir comme la plupart des jeans : se détendre un peu au porté, se resserrer après avoir été lavé.
Concernant la version brut (conseils valables pour n'importe quel jeans brut) :
- Lavez-le à l'envers et dans une machine pas trop chargée pour éviter tout risque de "marbrures" (traces de décoloration liés à l'abrasion du jeans contre le tambour de la machine).
- La couleur va s'éclaircir naturellement au fil des lavages et des ports, et marquer à certains endroits comme la poche où vous mettez votre téléphone... il faut l'accepter :)
Aux adeptes du vélo, moto, cheval ou tout autre moyen de transport qui s’enfourche : ce jean est un peu plus résistant que les autres aux frottements contre la selle, mais pas non plus increvable. Si vous avez l’habitude de trouer vos jeans à cause de votre destrier, essayez plutôt la marque Bolidster. Et si vous voyez une trace d’usure apparaître à cet endroit, emmenez-le vite chez le retoucheur, il vous réparera ça pour quelques euros.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Le jean droit a un coût environnemental de 1587 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 5263 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière coton conventionnel, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 09/10/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Un tissu solide contre les trous
Les jeans trouent généralement à deux endroits. Soit à l’entrejambe, quand les cuisses frottent l’une contre l’autre : mieux vaut éviter les tissus trop rugueux et leur effet “papier de verre”. Soit aux genoux, quand le jean frotte contre le sol : il faut un tissu assez épais et résistant. On a donc choisi un denim dense (environ 13 oz) mais plutôt lisse. Résultats ? En tests laboratoire, ce jean résiste mieux aux trous que tous les autres qu’on a testés.
02.
Et super confortable
Une toile épaisse, ça peut faire un peu peur : on veut pouvoir rentrer dans son jean même après avoir déjeuné ou quand tombe le 28ème jour. On a donc rajouté un tout petit peu de stretch (2% d’élasthanne) pour le confort, et aussi parce que ça se détendra moins qu’un 100% coton.
03.
Tout sur la coupe
La taille est mi-haute, quasi au niveau du nombril : elle enveloppe bien, elle allonge les jambes… et couvre les fesses quand on s’assoit. La coupe est légèrement incurvée au niveau du bassin (pour laisser de la place aux fesses et aux hanches) puis droite sur la jambe. Enfin, on a travaillé la taille des poches, leur emplacement et la découpe de l’empiècement dos pour qu’il n’aplatisse pas les fesses. En résumé : si vous avez des hanches et la taille un peu marquée, cette coupe devrait bien vous aller.
04.
Des petits détails qui comptent
Le zip est de la marque YKK pour plus de solidité, les poches sont suffisamment grandes pour y glisser les mains, les surpiqûres sont un peu plus claires que la moyenne parce que c’est plus élégant… On a fait attention à des petits détails qui n’ont l’air de rien mais qui comptent au quotidien.
05.
C’est beau, c’est bio
Le gros problème écologique du coton dit "conventionnel", c'est qu'il consomme énormément de pesticides et engrais de synthèse, un drame pour la biodiversité et les agriculteurs (et agricultrices). Pour ce jean, nous utilisons du coton bio certifié GOTS, cultivé en agriculture biologique (et on explique pourquoi ici). On s’est aussi assuré qu’il soit inoffensif pour votre peau : le tissu est certifié OEKO-TEX et on le lave avant de vous l’envoyer.
06.
On redescend sur terre
On a développé un bon jean droit en coton bio fabriqué en Europe et plutôt solide, mais ce n’est pas LE jean parfait...car on ne pense pas que cela existe. D’abord, la coupe vous ira plus ou moins bien selon votre morphologie et vos goûts. Ensuite, le tissu se détend un peu au cours de la journée (comme sur tous les jeans en coton). Enfin, même s’il est plus solide que la moyenne, il n’est pas increvable (là, il faudrait un jean 100% polyester… et encore) : à force de frotter contre le sol, contre la selle de votre vélo ou contre lui-même, ce jean pourra trouer. Heureusement, rien qu’une couturière ne saurait vous réparer pour quelques euros.
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.